• P3-S2 : Le lavis (1 séance)

    Cette séance permet d’utiliser l’encre de façon relativement libre et d’explorer les différentes possibilités qu’elle permet. Ce qui aura été appris à cette occasion peut être réinvesti facilement à la gouache ou pour tout type de peinture, mais commencer par l’encre est plus pratique. Plus fluide, moins salissante (si on évite d’utiliser l’encre de chine, ce qui serait quasi suicidaire en élémentaire) et translucide, l’encre permet de s’initier aux dégradés relativement facilement. Le fait qu’il n’y ait qu’une seule couleur à disposition de chaque élève les oblige à jouer sur le contraste uniquement et à apprendre à diluer plus ou moins la matière dans l'eau pour obtenir l'effet recherché.

    Attention cependant à choisir un papier suffisamment épais et absorbant qui ne gondolera pas trop une fois mouillé.

    J’ai choisi les cartes de Victor Hugo, connu pour ses lavis. Les élèves aiment son nom (c’est souvent leur préféré avec la Fontaine) et ils aiment bien jouer avec l’écriture de leur nom. On évite cependant l’écueil de nombre d’activités basées sur le prénom à l’occasion desquelles Tom et Léa ont bizarrement systématiquement une longueur d’avance sur Souleymane et Marie-Eglantine.

    Ce travail peut servir de support à un très court travail d’écriture destiné à fabriquer une carte de vœu pour un proche de l’élève qu’il choisira.

    P3-S2 : Le lavis (1 séance)

     

     

    Arts visuels, P2-S5 : Découvrir le lavis (1 séance).

    Objectif technique principal (séance 1): modeler la terre

    Compétences du programme:.Savoir utiliser des instruments, des gestes techniques, des médiums et des supports variés.

    Matériel : - une feuille (format carte postale de préférence) de papier à peindre (ou tout type de papier supportant d’être mouillé).

    -crayon à papier et gomme

    -Un pinceau par élève

    -une plume par élève ou par table si possible

    -quelques feuilles de papier absorbant sur chaque table

    -Un godet d’encre et un godet d’eau par table (une seule couleur d’encre pour cette séance)

    -de quoi protéger les tables.

    Organisation de la classe : Classe entière, une table par élève

    1. Présentation d’une œuvre

    (5 minutes)

    · Présentation de l'affichette.(à télécharger ici)

    . Laisser les élèves s’exprimer sur ce qui est représenté, ce qui est écrit et à quelle occasion Victor Hugo a pu faire ce dessin. (lire si besoin : Victor Hugo, premier janvier,… )

    ·      Lecture collective et explication des mots en gras. On peut aussi expliquer la coutume de la carte de vœu.

    2. Présentation du projet

    (2 minutes)

    ·      Consigne : fabriquer une carte de vœu sur laquelle figurera le prénom de l’élève.

    ·      Insister sur le fait qu’il faut que le prénom soit bien visible et lisible de loin. Il vaut donc mieux tracer d’abord les contours des lettres du prénom au crayon à papier. On peut faire un modèle à la craie au tableau.

    ·      Une fois que le prénom a été écrit au crayon à papier, les élèves seront libres d’utiliser l’encre à leur guise.

    3. Mise au travail

    (40 minutes)

    ·       Les tables auront été protégées et préparées de préférence avant le début de la séance.

    ·       Les élèves doivent d’abord tracer les lettres de leur prénom au crayon à papier. Ensuite ils sont libres d’utiliser le matériel à leur disposition (encre + eau + pinceau et éventuellement plume) comme bon leur semble.

    ·       Les élèves qui ont terminé et fait valider leur travail peuvent faire un dessin libre après avoir mis leur encre à sécher et nettoyé leur espace de travail.

    4. Rangement et bilan

    (5 minutes)

    • Pour cette séance, on peut formaliser un peu plus ce qui a été appris : préparer une affiche blanche au tableau et poser quelques questions :

    >  Comment avez-vous fait pour rendre certaines zones claires ?

    >  Pour rendre certaines zones foncées ?

    >  Comment avez-vous utilisé le pinceau ? (pour faire des traits plus ou moins épais par exemple ou pour colorer des zones)

     

     

     

     

     

     

     

     

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    P3-S1 : Modeler la terre (2 ou 3 séances)

    Cette photo d'introduction est légèrement hors sujet puisque durant ces séances, les élèves délaisseront un moment les outils le travail à plat pour aborder le modelage direct et la troisième dimension. Il se peut que les enfants soient très mal à l’aise au début avec cette technique car même quand ils ont eu l’occasion de travailler la pâte à modeler en maternelle, il arrive que celle-ci ne soit employée que pour des productions « aplaties » (des formes à découper dans une plaque de pâte par exemple, ou encore des sujets à reproduire en deux dimensions en se servant d’un modèle sur une feuille).

    P3-S1 : Modeler la terre (2 ou 3 séances)

    Décorations en pâte à sel et peinture vinylique, TPS-PS

    Il ne faudra donc pas hésiter à laisser du temps pour expérimenter, quitte à rajouter une séance entière de « modelage libre » leur permettant de faire ce qu’ils veulent avec de la pâte à modeler réutilisable. On pourra ensuite laisser un atelier "modelage" à disposition au coin des activités en autonomie. Il faudra également probablement leur répéter qu’il faut que leur production « tienne debout », même si pour cela ils doivent renoncer à certaines formes trop complexes ou trop difficiles à faire tenir en équilibre.

    P3-S1 : Modeler la terre (2 ou 3 séances)

    Pâte à sel en Moyenne section.

    J’ai choisi les figurines de terre de la première séance pour leur forme simple et d’un seul tenant. On aurait pu en trouver de plus connues ou de plus originales, mais le fait qu’elles soient en argile brute me paraît approprié. « L’idole cloche » de la séance suivante permet quant à elle de donner des idées aux élèves pour la peinture de leur animal.

    On peut pour ce travail utiliser n’importe quelle sorte de pâte à modeler ou de terre, même si je déconseille certaines argiles très rouges qui tache énormément. La pâte auto-durcissante donne généralement de bons résultats.

    NB: Pour conserver l'argile humide, c'est bien de l'envelopper dans une serviette éponge humide, avant de l'emballer dans un sac en plastique dont on aura chassé l'air au maximum avant de le fermer le plus hermétiquement possible (une serviette éponge autour du bloc d'argile lui-même dans son plastique, puis un sac bien ajusté, replié puis fermé avant d'être enserré autour grâce à des élastiques larges qui plaqueront le plastique sur le tissu éponge, puis encore un sac poubelle autour, toujours ajusté au plus près et ça se réutilise même trois ou quatre années après). Il est aussi souvent possible de réhydrater de l'argile un peu sec en faisant couler un peu d'eau dessus, et en le malaxant longuement, jusqu'à obtenir à nouveau une pâte souple. Il est préférable de le faire progressivement et sur de petites quantités de matière, car si l’on ajoute trop d’eau on obtient tout simplement de la gadoue…

     

     

    Arts visuels, P2-S5 : Modeler la terre(2 séances).

    Objectif technique principal (séance 1): modeler la terre

    Compétences du programme: Savoir travailler autant en surface qu’en volume.

    Savoir utiliser des instruments, des gestes techniques, des médiums et des supports variés.

    Matériel : - un morceau de terre à modeler par élève.

    -de quoi protéger les tables.

    Organisation de la classe : Classe entière, une table par élève

    1. Présentation d’une œuvre

    (5 minutes)

    ·      Présentation de la première affichette. Laisser les élèves s’exprimer sur ce qui est représenté et la façon dont ces petits animaux ont été réalisés.

    ·      Lecture collective et explication des mots en gras.

    ·      Comment des figurines aussi anciennes ont-elles pu résister si longtemps ? Pourquoi l’un des taureaux n’a-t-il pas de cornes ? Faire réfléchir les élèves sur ce qui est plus ou moins solide et plus ou moins fragile dans des objets de ce genre.

    2. Présentation du projet

    (2 minutes)

    ·      Consigne : fabriquer une figurine d’animal en modelant un petit morceau de terre.

    ·      Insister sur le fait qu’il faut que l’animal tienne tout seul et ne se casse pas. Il vaut donc mieux lui faire « de grosses pattes » et ne pas séparer la pâte en plusieurs morceaux : même recollées, les morceaux d’une statuette sont toujours très fragiles et risquent de tomber rien qu’en séchant !

    3. Mise au travail

    (40 minutes)

    ·       Faire ranger les tables et les protéger. Les élèves ne doivent plus rien avoir devant eux.

    ·       Distribuer un petit morceau de pâte par élève. Il n’y a pas besoin qu’il soit très grand, il doit tenir dans la main de l’enfant.

    ·       Conseiller aux élèves de partir d’un « bloc » de pâte qui ait une forme générale simple la plus proche possible de l’animal qu’on veut faire (un pavé pour une vache par exemple, une boule pour un ours, un cylindre très allongé pour un lézard, … ) puis « tirer » dessus pour « sortir » les parties de la bête qui « dépassent » de la forme générale (tête, oreilles, pattes, queue,… )

    ·       on peut ensuite presser et creuser pour affiner le travail (affiner une encolure, rajouter des yeux,… ) Les élèves peuvent être encouragés à utiliser le bout de leurs doigts ou même leurs ongles mais je déconseille l’utilisation d’outils comme les ébauchoirs dans un premier temps puisque cela rajouterait un objet intermédiaire qui rendrait à mon avis l’appréhension du modelage plus difficile.

    ·       Les élèves qui ont terminé et fait valider leur travail peuvent utiliser les restes de pâte comme bon leur semble ou faire une activité libre (aller au coin pâte à modeler si c’est possible)

    4. Rangement et bilan

    (5 minutes)

    • Ranger en vue de l’étape suivante : mettre les travaux à sécher « debout », reposant sur des feuilles de papier au prénom de chaque enfant. Etre attentifs à ce que les restes de terre soit rassemblés et rangés dans une boîte ou un sac bien hermétique.
    • Faire s’exprimer 3 élèves sur ce qu’ils ont appris pendant cette séance.

     

     

     Elève de GS

    Arts visuels, P2-S5 : Modeler la terre(2 séances).

    Objectif technique principal (séance 2): décorer une figurine

    Compétences du programme: Savoir travailler autant en surface qu’en volume.

    Savoir utiliser des instruments, des gestes techniques, des médiums et des supports variés.

    Matériel : - les travaux de la séance précédente.

    -peinture (gouache par exemple) et pinceau. N’utiliser qu’une seule couleur de peinture pour permettre aux élèves de se concentrer sur les motifs qu’ils peuvent réaliser. Certaines peintures permettent de se passer de vernis. On peut alors choisir de peindre d’abord toute la surface de la figurine d’une seule couleur de fond puis rajouter les motifs, après séchage, en utilisant une autre couleur.

    -de quoi protéger les tables.

    -vernis

    Organisation de la classe : Classe entière, tables regroupées autour du matériel de peinture.

     

    1. Présentation d’une œuvre

    (5 minutes)

    ·      Présentation de la première affichette. En quoi cette statuette est-elle semblable aux taureaux de la séance précédente ? Qu’est ce qui la différencie de ces figurines ? Comment les motifs qui la décorent ont-ils été réalisés ?

    ·      Lecture collective et explication des mots en gras.

    2. Présentation du projet

    (5 minute)

    ·      Consigne : vous aussi allez décorer votre statuette en appliquant de la peinture avec un pinceau.

    ·      Comme nous n’avons pas de four suffisamment puissant pour faire de la céramique mais que nous voulons tout de même rendre notre figurine solide, nous allons utiliser un vernis qui la protégera et la rendra brillante.

    3. Mise au travail

    (40 minutes)

    ·       On aura préparé la salle de préférence avant la séance pour que les tables soient déjà protégées et le matériel à disposition. Il faut éviter si possible de déplacer les figures de terre dans l’agitation pour ne pas risquer d’en abimer. Il vaut mieux cependant en avoir préparé quelques unes en surplus au cas où certaines casseraient accidentellement, afin que chaque élève ait tout de même un objet à décorer.

    ·       Les élèves qui ont fini de peindre leur figurine peuvent passer au vernissage uniquement après validation de leur travail et une fois que celui-ci a un peu séché. On peut donc éventuellement prévoir une activité intermédiaire entre la peinture et le vernissage (faire nettoyer les pinceaux enduits de peinture me paraît une bonne solution ! On peut aussi laisser passer la récréation )

    -Le vernis est au départ blanc et devient transparent et brillant en séchant.

    4. Rangement et bilan

    (5 minutes)

    • Ranger le matériel et en particulier soigner très attentivement le nettoyage des pinceaux.
    • Faire sécher les figurines loin les unes des autres sur des papiers au prénom de chaque élève.
    • Faire s’exprimer les élèves volontaires sur ce qu’ils ont appris à faire.

     

     

     

     

     

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    Ces deux séances sont une des rares occasions dans cette progression de faire un « bricolage de saison ». J’espère dépasser malgré tout la simple séance de « loisirs créatifs » détachée de toute ambition d’apprentissage puisqu’il s’agira tout de même de réinvestir les compétences travaillées durant tout le premier trimestre. En outre, je préfère proposer aux élèves un « canevas » à partir duquel ils auront tout de même la possibilité de laisser libre cours à leur imagination plutôt qu’une recette extrêmement précise aboutissant à des production hyper normées toutes semblables. Cette façon de faire me paraît plus profitable aux élèves même si les adultes pourront être « déçus » du résultat par rapport à une bidouille de noël entièrement réalisée par les ATSEM et beaucoup plus zouli-mimi…

     P2-S5 : La carte de Noël (2 séances)

    Au bout d’un trimestre de pratique, il me semble qu’il est temps de laisser aux élèves un espace relevant davantage du « dessin libre » des Freinet.

    P2-S5 : La carte de Noël (2 séances)

    Elève de CM1, feutre doré, craies à la cire et pochoir "fait maison"

    P2-S5 : La carte de Noël (2 séances)

    Elève de PS

    Je pars d’un patron de carte pop-up « sapin de Noël » que j’avais trouvé durant ma première année d’enseignement... Depuis je n’ai pas trouvé mieux et j’ai déjà adapté ce travail de la TPS au CM1, alors je vais me contenter de l’intégrer dans le reste de la progression et d’expliquer un peu comment je fonctionne.

     

    Télécharger le patron du sapin.

     

    Arts visuels, P2-S5 : La carte de Noël -Réaliser un objet en papier tridimensionnel à l’aide de pliages et de découpages plus complexes (2 séances).

    Objectif technique principal (séance 1): Réaliser un découpage et un pliage.

    Compétences du programme: Savoir travailler autant en surface qu’en volume.

    Savoir utiliser des instruments, des gestes techniques, des médiums et des supports variés.

    Matériel : -Le modèle du sapin imprimé sur une feuille A4 (si possible un papier de couleur, éventuellement assez épais. Si on veut utiliser un support original (du papier cadeau par exemple) on pourra bricoler en collant la page « sapin » imprimée au verso du « beau papier ».

    -        ciseaux

    -        Modèle de carte fabriquée à partir d’une feuille A3 pour montrer aux élèves le « produit fini »

    -        Modèle du sapin imprimé sur une feuille A3 à faire en même temps que les élèves étape par étape.

    Organisation de la classe : Classe entière, une table par élève

     

    1. Présentation du produit fini

    (5 minutes)

    ·      L’enseignant aura préparé lui-même une « carte-sapin », ce qui lui aura permis d’anticiper les détails pratiques qu’il faudra régler en classe.

    ·      Montrer la carte aux élèves. Leur demander ce qu’ils voient. Ce moment peut être l’occasion de parler de la tradition du sapin de Noël (les jours qui commencent à rallonger, l’arbre qui reste toujours vert,… )

    ·      Demander à la classe comment ce sapin a pu être fabriqué.

    2. Présentation du projet

    (5 minute)

    ·      Consigne : Vous allez fabriquer votre carte-sapin pour pouvoir souhaiter une bonne fête de fin d’année à quelqu’un que vous aimez.

    ·      Insister sur le fait que chaque élève n’aura qu’une seule feuille (on en aura en réalité prévu quelques unes de secours pour les maladroits). Il faudra donc faire très attention et tout faire en même temps que la maîtresse/le maître pour que la carte soit réussie/jolie.

    3. Mise au travail

    (40 minutes)

    ·       Faire ranger les tables : les élèves doivent avoir devant eux uniquement leur paire de ciseaux. Puis distribuer les feuilles sur lesquelles le sapin est imprimé.

    ·       Faire plier la feuille en deux le long de la ligne pointillée… Le faire devant les enfants sur le modèle A3 puis vérifier que tous les élèves ont bien fait de même avant de passer à la suite.

    ·       Faire découper les élèves le long des lignes noires pleines (rappeler la façon dont on utilise les ciseaux pour découper selon une ligne courbe). Il ne faut surtout pas découper selon les lignes pointillées. Faire également la démonstration sur la feuille A3.

    ·       Faire plier soigneusement la feuille selon les lignes pointillées. Montrer également cette étape aux élèves puis « faire sortir » le relief du sapin A3 devant les élèves avant de passer dans les rangs et d’aider ceux qui n’y arrivent pas (cette étape bloque mystérieusement certains enfants et même certains adultes, il faudra donc que l’enseignant se soit entrainé au préalable, puis qu’il désigne les premiers qui ont réussi pour qu’ils aident leurs camarades qui ont plus de mal)

    4. Rangement et bilan

    (5 minutes)

    • Ranger les feuilles (on aura fait écrire le prénom de chaque élève sur le côté imprimé du papier) bien pliées en vue de l’étape suivante.
    • Faire s’exprimer 3 élèves désignés par la maîtresse sur ce qu’ils ont appris pendant cette séance.

     

     

     

     

    Arts visuels, P2-S5 : La carte de Noël -Réaliser un objet en papier tridimensionnel à l’aide de pliages et de découpages plus complexes (2 séances).

    Objectif technique principal (séance 2): Utiliser les savoir faire acquis au cours du trimestre pour réaliser une carte de vœux.

    Compétences du programme: Savoir travailler autant en surface qu’en volume.

    Savoir utiliser des instruments, des gestes techniques, des médiums et des supports variés.

    Matériel : -du matériel déjà employé lors des séances précédentes (craies, crayons, chutes de papier à découper ou à coller,…)

    -Une feuille de papier A4 par élève (éventuellement coloré, de préférence plutôt épais)

    -Le papier découpé de la séance 1

    -De la colle à papier

    Organisation de la classe : Au choix de l’enseignant.

     

    1. Présentation du produit fini

    (5 minutes)

    ·      L’enseignant aura préparé lui-même une ou plusieurs cartes possibles pour montrer aux élèves ce qu’ils peuvent faire au verso du sapin.

    ·      Demander aux élèves s’ils ont des idées pour réaliser une carte de vœu la plus belle possible.

    2. Présentation du projet

    (5 minute)

    ·      Consigne : Vous allez fabriquer votre carte-sapin pour pouvoir souhaiter une bonne fête de fin d’année à quelqu’un que vous aimez. Vous avez le droit d’utiliser tout le matériel à votre disposition.

    ·      Insister sur le fait que chaque élève n’aura qu’une seule feuille (on en aura en réalité prévu quelques unes de secours pour les maladroits). Il faudra donc faire très attention et réfléchir à ce que l’on veut faire avant d’utiliser sa feuille.

    3. Mise au travail

    (40 minutes)

    ·       Faire ranger les tables : les élèves doivent avoir devant eux uniquement leur feuille format A4, le papier découpé de la séance précédente et de la colle dans un premier temps.

    ·       Faire coller la carte sapin sur la feuille A4 en faisant correspondre soigneusement les bords des deux feuilles. Faire la démonstration devant les élèves en même temps qu’eux pour éviter qu’ils se trompent de sens. Vérifier ensuite que le sapin sort lorsqu’on ouvre la carte. Il faudra faire attention à ce que la carte s’ouvre dans le bon sens ensuite (le sapin ne doit pas apparaître « tête en bas » lorsqu’on déplie la carte)

    ·       Faire plier la carte en deux dans le sens de la largeur (bord à bord)

    ·       Laisser les élèves libres de décorer leur carte comme ils le veulent. On peut guider un peu plus le travail si on le souhaite et éventuellement organiser la classe en petits ateliers en laissant à disposition un matériel différent dans chacun d’eux.

    4. Rangement et bilan

    (5 minutes)

    • Faire s’exprimer les élèves volontaires pour présenter leur carte.

     

    P2-S5 : La carte de Noël (2 séances)

    P2-S5 : La carte de Noël (2 séances) 

    P2-S5 : La carte de Noël (2 séances)

     

    P2-S5 : La carte de Noël (2 séances)

    Élèves de CM1

     

     

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  • De la grâce du pastel sec ou comment choisir ses craies de couleurJean Siméon Chardin : Autoportrait au chevalet 1779, pastel 40 x 32 cm – Paris Musée du Louvre

    Le pastel est bien pratique à l'école pour faire du zarpla sans les multiples inconvénients pratiques de la peinture tout en offrant des possibilités plus variées et en étant plus simple d'utilisation que le crayon de couleur.

    Cependant il est parfois bien difficile de s'y retrouver parmi la grande variété de bâtonnets colorés présentés dans les catalogues.

    Un pastel est toujours composé de trois éléments principaux:

    -un pigment, qui lui donne sa couleur

    -une "charge", plâtre ou craie je crois, qui donne sa texture au bâtonnet

    -un liant qui assure la cohérence de la chose.

    C'est ce liant qui diffère selon les différents types de pastels, qui ont par conséquent des propriétés bien différentes.

    On distingue deux grandes catégories : les pastels gras et les pastels secs

     

     

    Les pastels secs

    sont plus anciens (leur invention remonte au XVe siècle). parmi eux on distingue :

    les pastels tendres : Ce sont les plus courants, leur liant est la gomme arabique.

    les pastels durs (peu présents dans les écoles) : Ils sont plus durs (étonnant, non ?) et se présentent souvent sous forme de petites craies à section carrée. leur usage se rapproche souvent davantage de celui d'un crayon.

    les crayons pastels (encore moins présents dans les écoles) : En gros, ce sont des crayons de couleurs avec du pastel sec à la place de la mine. Ils s'emploient donc comme des crayons de couleur sauf qu'à la fin on peut éventuellement fondre les couleurs obtenues comme avec des pastels tendres. 

    On peut parfois utiliser tout simplement des craies de couleur (les mêmes que celles utilisées pour le tableau)

    Les pastels secs sont solubles dans l'eau. quand on les frotte sur le papier ils font une poussière "sèche", qui ne pourra donc pas s'accrocher sur une surface trop lisse: On ne peut donc pas utiliser ces pastels sur du papier machine par exemple. Il faudra donc impérativement avoir du papier à dessin à la surface irrégulière duquel les pigments pourront se déposer. La couleur obtenue est soluble dans l'eau.

    On peut fondre plusieurs couleurs en frottant avec son doigt ou un buvard. D'une façon générale, on peut utiliser les pastels secs de la même façon que le fusain noir, car le principe est le même (une poussière pigmentée qui s'accroche au support) Les pastels secs peuvent tacher les mains et parfois les vêtements mais ils sont faciles à laver puisque la couleur part à l'eau.

     

    Les pastels gras

    sont plus récents (XXe siècle) et le fait que leur liant soit une matière grasse les rend imperméables. Cela permet donc en particulier de nombreux procédés de recouvrement par de l'encre ou de la peinture à l'eau. parmi eux on distingue :

    les pastels à la cire : moins chers, plus durs, plus difficiles à mélanger entre eux. Parmi eux les "crayons à la cire", mais aussi des craies de cire qu'on trouve sous forme de simples bâtonnets.

    les pastels à l'huile :  Plus onéreux, plus tendres, on peut fondre leurs couleurs en les frottant. Leur côté plus onctueux les rend également plus salissants. On peut éventuellement dissoudre ces pastels avec de l'essence de térébenthine et donc fondre les couleurs entre elles. Ce sont eux qu'on peut désigner sous le nom de "craies grasses".

     

    Pour finir (provisoirement) un aperçu des possibilités offertes par les différents types de pastels :

     

    De la grâce du pastel sec ou comment choisir ses craies de couleur

    pastels tendres sur papier à gros grain (pastel card)

     

    De la grâce du pastel sec ou comment choisir ses craies de couleur

    même technique et même support, cette fois en frottant la largeur du pastel directement sur le papier

    De la grâce du pastel sec ou comment choisir ses craies de couleur

    même technique et même support, en fondant ensuite les couleurs entre elles avec les doigts

    De la grâce du pastel sec ou comment choisir ses craies de couleur

    Fond à la gouache appliquée en couche épaisse et irrégulière sur du carton, puis chat réalisé au pastel tendre.

    De la grâce du pastel sec ou comment choisir ses craies de couleur

    Pastels à l'huile sur papier

    De la grâce du pastel sec ou comment choisir ses craies de couleur

    Pastels à l'huile sur papier, détails obtenus en grattant la surface du dessin avec la pointe d'un couteau.

    De la grâce du pastel sec ou comment choisir ses craies de couleur

    Pastels à l'huile sur papier avec usage d'essence de térébenthine pour fondre entre elles certaines couleurs

    De la grâce du pastel sec ou comment choisir ses craies de couleur

    Pastels à l'huile sur papier aquarelle et peinture à l'eau.

     

     

     

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  • Principe de réalité

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